Un bouffon, un verre, et plus rien à perdre. Il veut qu’on l’appelle Raoul. Il chante, danse, ricane, cabotine, il joue sa peau, Raoul. Trop ivre pour feindre, trop lucide pour ne pas en rajouter. Ses fils le haïssent, le monde l’oublie. Et cette plaie sur sa joue ? Son rire pète, mais son regard est aux aguets, comme si quelque chose ou quelqu’un devait arriver. Farce tragique, opéra du chaos. Il pourfend dogmes et certitudes. Tout explose en éclats de rire et vertiges. Mais sous le grotesque, la beauté surgit. Tant qu’un bouffon osera tout dire, le monde tiendra debout, non ? Ici, le politiquement correct reste à la porte…
festival de créations théâtrales
« Ah ! Qu’elles sont jolies
les filles de mon pays !
Laï laï laï laï laï laï »
Enrico Macias
Le Père Karamazov
D’après
Les Frères Karamazov
de Fiodor Dostoïevski
Mise en scène
de Céline Cohen
Avec
Régis Goudot
Coproduction Cie Voraces (Toulouse)
ven 9 maiBesançon - 25
sam 10 maiSaint-Vit - 25
jeu 15 maiMontbozon - 70
ven 16 maiBay - 70
sam 17 maiVilory - 70
sam 24 maiDole - 39
mer 28 maiBesançon - 25
mer 4 juinAbbans-Dessus - 25
jeu 5 juinMouthier-Haute-Pierre - 25