festival de créations théâtrales

« Ah ! Qu’elles sont jolies
les filles de mon pays !
Laï laï laï laï laï laï »

Enrico Macias

Le Père Karamazov

Un bouffon, un verre, et plus rien à perdre. Il veut qu’on l’appelle Raoul. Il chante, danse, ricane, cabotine, il joue sa peau, Raoul. Trop ivre pour feindre, trop lucide pour ne pas en rajouter. Ses fils le haïssent, le monde l’oublie. Et cette plaie sur sa joue ? Son rire pète, mais son regard est aux aguets, comme si quelque chose ou quelqu’un devait arriver. Farce tragique, opéra du chaos. Il pourfend dogmes et certitudes. Tout explose en éclats de rire et vertiges. Mais sous le grotesque, la beauté surgit. Tant qu’un bouffon osera tout dire, le monde tiendra debout, non ? Ici, le politiquement correct reste à la porte…

D’après
Les Frères Karamazov
de Fiodor Dostoïevski

Mise en scène
de Céline Cohen

Avec
Régis Goudot
Coproduction Cie Voraces (Toulouse)